从历史语音学角度分析法语语音规则特例

发布时间:2022-07-25 22:24:22 论文编辑:vicky

本文是一篇法语论文,我们通过观察、假设、验证和结论三个阶段进行研究。这项工作是基于一个庞大的语料库,几乎涵盖了法语发音的所有特殊情况,从几种可用的法语方法中提取;我们还利用了法语语音领域丰富的文献资源,包括关于法语历史语音和词源词典的论文和作品。

Chapitre I Observation des règles de prononciation et collection des cas particuliers

1.1 Les notions principales concernées dans la recherche

Comme notre étude porte sur un sujet assez précis et particulier, avant de démarrer le travail, nous voudrions délimiter le sujet et définir les notions concernées dans la recherche suivante.

1.1.1 Les règles de prononciation

Pour mieux expliquer les règles de prononciation, nous voudrions d’abord introduire la notion de « l’orthoépie ». Selon Pierre Léon, linguiste et phonéticien franco-canadien, « l’orthoépie définit les règles de la prononciation par rapports aux règles graphiques et énonce les lois phonétiques qui gouvernent le système phonique d’une langue. C’est en somme la grammaire des sons d’une langue. » 6 Autrement dit, dans le domaine de l’orthoépie française, les phonéticiens rattachent les sons aux graphies du français, établissent un lien entre la forme sonore d’un mot et sa forme graphique, puis ils élaborent les lois de prononciation qui peuvent s’appliquer dans le système entier de la langue française. Par exemple, le groupe de lettres eau (forme graphique) se prononce toujours [o] (forme sonore) en syllabe ouverte7. Les mots français sont ainsi divisés en unités indépendantes, et chaque lettre ou groupe de lettres correspondent à un phonème. Et tous les liens établis constituent les règles de la prononciation française. En effet, même si dans l’histoire la prononciation française a considérablement évolué, les rapports de correspondance entre la forme graphique et la forme sonore des mots sont relativement stables ; en plus, ce n’est nullement possible que chaque lettre ou groupe de lettres soit lié à un phonème qui lui est propre ou exclusif, et plusieurs d’entre eux possèdent une même prononciation. Par exemple, o, au, et eau sont prononcés tous [o] en syllabe ouverte. C’est avec cette stabilité relative des liens et cette prononciation commune entre plusieurs lettres, que nous nous permettons de dire « règles générales ». 

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1.2 Les hypothèses sur l’origine des cas particuliers et leur classement en groupes

Sur la base de l’observation des cas particuliers cités dans le paragraphe précédent, nous pouvons déjà faire des hypothèses sur l’origine de ces cas particuliers, pour finalement les diviser en groupes et faciliter notre étude dans la partie suivante. 

Du point de vue de l’origine de la langue française, le français moderne prend son origine dans le latin vulgaire et est formé sur le substrat gaulois. Le fond primitif du lexique français est ainsi le vocabulaire du latin vulgaire répandu sur la Gaule, dont le vocabulaire est assez différent du latin classique.12 Les Gaulois ont subi une profonde empreinte du latin au point de faire disparaître presque toute trace des langages antérieurs, en dehors de certains noms de lieux. Mais l’idiome gaulois, dont la structure n’était pas très éloignée de celle du latin, disparut au bout de quelques siècles de domination romaine.13 Par conséquent, même si le gaulois se manifeste en français par un certain nombre de mots, surtout des mots ruraux, la source principale du français est le latin vulgaire. Au cours de son évolution, une partie de son lexique s’est tarie ou a été remplacée par d’autres mots, d’autres survivent et ont été hérités jusqu’aujourd’hui ; pendant des milliers d’années, la prononciation du français, ou plutôt du latin vulgaire est toute différente, mais nous pouvons sans doute trouver quelques-unes de ses traces dans la prononciation actuelle des mots français. 

Si nous parlons de l’emprunt ou des mots empruntés, ce n’est en aucun sens les termes hérités directement du latin en prenant compte de l’évolution normale de la forme. Par exemple, le mot table est issu du latin tabula : on ne peut pas dire qu’il soit un emprunt au latin. Ce sont les mots propres à la langue française. Par contre, l’emprunt est le processus par lequel une langue s’incorpore un élément significatif (généralement un mot) d’une autre langue, et les mots empruntés sont les termes incorporés. Autrement dit, les mots empruntés désignent les mots importés du latin ou grec antique (soit des langues savantes) et d’autres langues étrangères, après qu’il devint une langue indépendante autour du 9e siècle.

Chapitre II Etude historique et étymologique sur les cas particuliers

2.1 L’histoire du français et l’évolution générale de la prononciation française

L’histoire de la langue française remonte à l’époque antique où la Gaule fut conquise par l’Empire romain, et pendant des milliers d’années, cette langue a subi des modifications et transformations tant pour des raisons propres que par les facteurs extérieurs. Dans cette sous-partie, nous allons d’abord retracer brièvement l’histoire du français et l’évolution générale de la prononciation française.

2.1.1 L’origine de la langue française et son fond phonétique

Nous savons que la langue française appartient à la famille des langues romanes, dans sa forme, son lexique et sa phonétique, etc. Elle est une transformation de la langue latine, ou plus précisément du latin vulgaire qui fut importé par les soldats et les commerçants sur la terre gauloise et adapté aux organes vocaux du peuple local. De la conquête totale de la Gaule par Jules César en 51 av. J.-C. à la dissolution de l’Empire romain à la fin du Ve siècle, la langue celtique parlée par les Gaulois se fut effacée graduellement et le latin vulgaire devint la seule langue parlée en Gaule. Ensuite, les grandes invasions successives des Wisigoths, des Burgondes, des Francs vinrent hâter l’altération de ce latin vulgaire, et introduisirent dans son lexique des mots germaniques comme des termes de guerre et de droit, et des mots d’objets usuels. Et vers la fin de la période mérovingienne, le latin vulgaire s’était déjà transformé en une langue nouvelle, surtout par des changements phonétiques. Et finalement vers la fin du VIIe siècle le dialecte de l’Ile-de-France a fini par affirmer sa prééminence, mais encore en transformation constante : simplification de ses formes verbales et influence croissante du latinisme,18 et introduction de mots étrangers par le biais des contacts beaucoup plus réguliers avec des régions voisines ou lointaines, y compris les guerres. 

2.2 L’analyse précise sur l’évolution phonétique des cas particuliers

Après une observation générale de l’évolution de la prononciation française, nous revenons à notre objet d’étude : les cas particuliers au niveau de la prononciation. Pour trouver finalement les origines de ces cas particuliers, nous allons voir d’après quelles lois ces mots se sont transformés et quels changements qu’ont subis leurs sons et leurs articulations, en nous appuyant sur des ouvrages théoriques de phonétique historique française et des dictionnaires étymologiques. Pour rendre plus clairs les résultats, les analyses seront faites suivant l’ordre des phonèmes que nous avons établi dans le tableau I, et divisés en des groupes différents ; en plus, si ce n’est pas nécessaire, nous nous concentrerons notamment sur les éléments concernés dans les cas particuliers tout en expliquant brièvement l’évolution générale de chaque son.

2.2.1 Les voyelles [a], [e], [ε], ə

Normalement la voyelle [a] se représente par a, â ou à, mais dans les mots comme femme, solennel, qui ne sont pas nombreux, et les adverbes comme évidemment, patiemment qui se terminent par -emment, cet e, tonique ou atone, se prononcent également [a]. En effet, pour l’e accentué, lorsqu’il est entravé par « nasale + consonne », il se combine avec la nasale pour aboutir en français à [] (écrit par en, em) : vendre, prendre, exemple, etc. Mais selon Edouard Bourciez, lorsqu’il y a une nasale double, la dénasalisation de [] s’est produite par la simplification de nasale double, et il en résulte que le mot femme, après avoir été prononcé en ancien français [fm], comme flamme [flm], est devenu [fam] dans notre prononciation actuelle ; le problème consiste à ce que l’orthographe n’a pas suivi le changement de la prononciation. Aussi aujourd’hui dans le mot couenne, l’e sonne [a]. C’est ce qui est arrivé également aux mots comme banne, panne, vanne, etc., mais l’orthographe s’est ici réglée sur la nouvelle prononciation. 

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Chapitre III Résumé des origines et des points communs entre les cas particuliers ............ 42

3.1 Les éléments propres à la langue .......................................... 42

3.1.1 L’évolution et transformation naturelle des mots ......................................... 42

3.1.2 La composition du mot ................................... 43

Conclusion ..................................... 56

Chapitre III Résumé des origines et des points communs  entre les cas particuliers

3.1 Les éléments propres à la langue

Dans cette partie nous nous intéresserons aux éléments propres à la langue, ou plus précisément aux mots français, y compris leurs composition, origine, orthographe et évolution générale, tout en citant des exemples pour les illustrer.

3.1.1 L’évolution et transformation naturelle des mots

La langue française ancienne prend sa racine au latin vulgaire et au bout d’une évolution constante, elle est devene le français moderne que nous utilisons aujourd’hui. La langue n’a jamais cessé d’évoluer quoique l’intensité et l’envergure actuelles ne soient plus telles qu’elles étaient au début. La prononciation des mots se base justement sur cette évolution de la langue et est étroitement liée à tout changement qu’elle subit. Dans ce sens-là les cas particuliers dans la prononciation française découlent de l’évolution de la langue, notamment à l’époque où le latin s’est transformé en latin vulgaire en « France » et l’ancien français en français moderne, en passant par le moyen français et la Renaissance. C’est ce qui a été pleinement illustré dans le chapitre précédent. Les lettres latines ou d’ancien français ont été conservées ou transformées, même effacées, et les sons ont subi des changements correspondants : transformation d’un son en un autre, dédoublement d’un son, production d’un son nouveau et effacement d’un son, comme nous l’avons mentionné plus haut. Par exemple, l’e latin, accentué et libre dans les mots comme hier (Heri), fier (feru) et pierre (petra), est devenu en français [jε] devant une consonne, ce qui a justifié la prononciation εr de -er dans hier et fier, au lieu de e dans les autres mots en -er. Une autre transformation typique consiste à la nasalisation et la dénasalisation des voyelles nasales, qui peuvent expliquer la prononciation particulière de femme, solennel et évidemment, ainsi que la différence entre ennui et ennemi. 

Conclusion

Dans l’ensemble, le système de la prononciation française s’est établi et a évolué selon les lois et règles générales, d’où viennent les règles de prononciation dans les méthodes ou les ouvrages de phonétique. Cependant, la régularité absolue n’existe jamais et il existe toujours de nombreux « cas particuliers » qui ne suivent pas l’itinéraire d’évolution que les « règles » leur auraient réservé. A travers cette recherche, nous avons voulu trouver pourquoi ils existent et ne correspondent pas aux règles générales, afin de découvrir les points communs entre leurs origines et faciliter ainsi la compréhension et l’apprentissage de la prononciation française.

Nous avons entrepris notre recherche en suivant un processus de trois étapes : observation, hypothèse, vérification et conclusion. Et le travail s’est basé sur un gros corpus qui a englobé presque tous les cas particuliers de la prononciation française, tirés de plusieurs méthodes françaises disponibles ; nous avons aussi eu recours à de riches ressources de documents dans le domaine de la phonétique française, y compris les traités et les œuvres sur la phonétique historique française et les dictionnaires étymologiques. En plus des causes historiques et étymologiques, nous avons tenu compte des facteurs humains et sociaux qui ont agi sur l’évolution de la prononciation et qui se sont consacrés à l’existence de ces cas particuliers.

Dans ce mémoire, nous avons d’abord défini les notions concernées : règles de prononciation, cas particuliers, ce qui est essentiel pour le travail suivant. Puis nous avons cité une série de contre-exemples qui ne correspondent pas aux règles générales que nous avons résumées selon une dizaine de méthodes de phonétique française. Ces cas particuliers comptent une quarantaine. Pour faciliter les analyses suivantes, ils sont ensuite divisés en groupes selon nos hypothèses en ce qui concerne leurs origines et points communs : influence de la prononciation du latin vulgaire, influence de la prononciation des emprunts, harmonie de la prononciation, évolution populaire de la prononciation, distinction des mots et de la nature des mots, et prononciation indépendante du préfixe dans les mots dérivés. 

参考文献(略)

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