《食人魔花园》与《温柔之歌》对女性身体的呈现

发布时间:2022-05-29 21:31:18 论文编辑:vicky

本文是一篇法语论文代写,笔者认为女性角色的身体受到社会和陈规定型观念的外部调节。首先,女性的身体在外表上受到调节。女性角色的外观有很大的不同。但在她们的家里,仍然有一些非常受欢迎的品质:美丽、苗条和充满活力的外表,被认为是女性的强制性特征。

Chapitre I Le corps féminin régulé

1.1  La régulation de l’apparence

Pour les femmes, le sens de l’apparence n’est pas le même que pour les hommes. Comme  le dit Simone de Beauvoir,  « les  vêtements  de l’homme  comme son corps doivent indiquer sa transcendance et non arrêter le regard : pour lui ni l’élégance ni la beauté ne consistent à se constituer en objet : aussi ne considère-t-il par normalement son  apparence  comme  un  reflet  de  son  être »1.  Les  hommes  ont  plus  de  liberté  à l’égard de leur apparence et la signification de l’apparence est plus anodine pour eux, alors que les femmes ont moins de latitude en ce domaine et que l’apparence signifie plus pour elles. Ainsi, l’identité d’une femme passe d’abord par son paraître : « par le travail  quotidien  sur  son  apparence,  une  femme  entre  dans  un  processus d’enrichissement de son être qui passe par le choix qu’elle fait d’une représentation d’elle-même »2. Or, la représentation que les femmes ont d’elles-mêmes est plus ou moins influencée par le monde extérieur.

1.1.1 La poursuite de la beauté

Même  si  les  personnages  féminins  ont  des  professions  et  des  rôles socio-familiaux  très  différents,  elles  rencontrent  toutes  fatalement  une  exigence  de beauté dans leur vie quotidienne car « les attentes d’une société valorisent le beau, le jeune et le mince »3. Ainsi , la beauté féminine se constitue par un équilibre entre la vulnérabilité (la minceur) et la vitalité (la jeunesse). 

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1.2 La régulation de l’instinct

Plus  profondément  que  la  régulation  de  l’apparence,  les  personnages  féminins dans ces deux romans sont obligés de vivre sous la régulation de l’instinct influencée et modelée par le jugement social. La régulation par les stéréotypes de l’instinct se manifeste  principalement  dans  leur  vie  quotidienne  et  dans  leurs  comportements quotidiens lesquels sont censés être l’incarnation externe de l’instinct. Comme chaque personnage féminin occupe plusieurs rôles féminins dans sa vie quotidienne, en les analysant nous pourrons mettre au clair plusieurs aspects de l’instinct régularisé. 

1.2.1 L’instinct maternel

Les personnages féminins  dans ces deux romans s’imposent  avant  tout  en tant que  mère-fille.  Les  personnages  féminins  adultes  sont  à  la  fois  les  filles  de  leurs parents et les mères de leurs enfants. Lorsqu’elles remplissent le rôle de la mère, elles rencontrent toutes une régulation omniprésente à l’égard de l’instinct maternel. Elles se  voient  obligées  d’être  désintéressées  et  de  bien  garder  leur  qualité  maternelle, puisque « le travail maternel […] a été idéalisé et sanctifié »1. 

Chapitre II Le corps féminin enfermé

2.1 Le corps féminin enfermé par l’espace physique

Avant  tout,  dans  les  deux  romans  de  Leïla  Slimani,  les  corps  des  personnages féminins  sont  enfermés  par  l’espace  au  sens  physique,  soit  la  maison  où  le  corps habite, le corps enceint, l’espace urbain et la nature.

2.1.1 La maison

Selon Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe, la femme est « enfermé […] dans sa demeure »2. En fait, dans les deux romans, la plupart des scènes se passent dans la « demeure »3. Pour les femmes, « pendant des siècles, il leur a fallu demeurer au  sein  de  la  maison,  entre  quatre  murs,  donc,  parfois  sans  possibilité  même  d’en sortir,  ou  alors  accompagnées,  voilées,  invisibilisées »4.  « Les  femmes  continuent d’être assignées aux affaires du foyer »5. Dans un entretien,  Leïla Slimani précise : « les femmes, elles sont là, les pieds bien ancrés sur terre, elles s’occupent du foyer »6 et indique que la maison est depuis longtemps « considérée comme intrinsèque aux femmes ».

Dans  ces  deux  romans,  nous  remarquons  facilement  que  les  maisons  sont principalement  occupées  par  des  femmes :  elles  font  le  ménage,  prennent  soin  des enfants,  font la cuisine,  accueillent les invités, etc., alors que les hommes  font des activités simples comme se reposer et se coucher.  

2.2  Le corps féminin enfermé dans la sphère publique

Dans  la  première  partie  intitulée « L’antique  enfermement  des  femmes  au foyer » du premier chapitre de La révolution du féminin, Camille Froidevaux-Metterie remonte  à  l’origine  de  la  hiérarchisation  sexuée  du  monde.  Cette  hiérarchisation sexuée  du  monde  peut  remonter  à  la  Grèce  antique.  Selon  Aristote,  la  femme « complètement absorbée dans le foyer, […] est par définition un individu non public qui se voit dénier toute possibilité de participer à la gestion des affaires de la cité »1. En  conséquence,  « Aristote  initie  une  tradition  multi-séculaire,  celle  de  la  division sexuée du travail : aux acteurs du privé, les femmes, la charge d’assurer la survie de la collectivité  par  le  renouvellement  des  générations,  aux  acteurs  du  public,  les hommes-citoyens,  la  responsabilité  supérieure  de  déterminer  les  lois  régissant  la cité »2.  Les  raisons  qui  conduisent  à  cette  condition  sont  multiples,  mais  une  des principales est  que la femme est  « biologiquement  défaillante »3. Ce qui aboutit  de plus à une faiblesse morale et sociale de la situation féminine. Dans les deux romans, les personnages féminins ont tous subi inévitablement des entraves provenant de cette faiblesse sociale et morale, de sorte qu’elles se trouvent emprisonnées dans l’espace public et social.

法语论文参考

Chapitre III La relation entre les corps ...................................... 47

3.1 La relation entre le corps du père et celui de la fille : distance permanente ............47

3.1.1 La domination du corps de la fille ............................ 47

3.1.2 La distance permanente maintenue à l’égard de la fille .............................. 49

Conclusion ................. 72

Chapitre III La relation entre les corps

3.1  La  relation  entre  le  corps  du  père  et  celui  de  la  fille :  distance permanente  

Dans les deux romans, il existe deux groupes de père et fille : Paul et Mila dans Chanson douce ; Kader et Adèle dans Dans le jardin de l’ogre. Dans les deux groupes s’incarnent  une relation  père-fille qui  se manifeste principalement par une distance permanente. Cette distance permanente se révèle par la domination patriarcale du père à  l’égard  du  corps de  la  fille  ;  le  manque  d’intimité  corporelle  et  la  quête unidirectionnelle de la fille envers son père.

3.1.1 La domination du corps de la fille

Dans  Chanson  douce,  malgré  la  relation  intime  entre  le  père  Paul  et  la  petite fillette Mila, un certain contrôle patriarcal et machiste se manifeste de temps en temps. Parmi ces contrôles, les contrôles du corps sont largement traités dans le roman - par une  section  intégrale.  Cette  section  enregistre  un  conflit  explosif  entre  la  nounou Louise et le père Paul dont le facteur décisif est la figure maquillée de la fille Mila. Dans ce moment transparaissent les conceptions du père, et son habitude de contrôler sa fille : Mila, en tant que fille, doit être innocente et pure, et en plus il ne faut pas que le sexe ainsi que les symboles du sexe la corrompent. Son comportement témoigne d’une « souveraineté »1  d’origine patriarcale et machiste provenant de « la consigne de vertu »2  des hommes « imposée »3  aux femmes laquelle a pour but d’« annexer la femme dans toute sa richesse intacte »4  et de faire de la femme « comme sa propriété personnelle »5, selon la théorie de Simone de Beauvoir. 

Conclusion

En tant que romans écrits par une femme écrivain,  Dans le jardin de l’ogre et Chanson douce donnent des portraits très divers des personnages féminins. Dans les trois chapitres précédents, nous avons éclairé la condition du corps féminin sous trois aspects : le corps féminin régulé ; le corps féminin enfermé ; le corps féminin dans diverses relations, soit la relation entre père et fille, mère et fils, mère et fille, ainsi que mari et femme.  

En premier lieu, les corps des personnages féminins sont régulés extérieurement par la société et les stéréotypes. D’abord, le corps féminin est régulé dans l’apparence. Les apparences des personnages féminins sont très différentes. Mais il existe toujours des qualités très louées chez elles : la beauté, la minceur et la vitalité des apparences, considérées comme des caractéristiques féminines obligatoires. En outre, pour entrer plus  facilement  dans  le  monde  public,  notamment  pour  entrer  dans  la  vie professionnelle,  les  femmes  sont  exigées  de  s’équiper  de  certaines  caractéristiques déféminisées-masculines à l’instar de s’habiller des vêtements neutres. D’ailleurs, les personnages féminins dans ces deux romans sont obligés de vivre sous la régulation intérieure de l’instinct influencée et modelée par le jugement social. D’un côté, c’est l’instinct maternel : on leur demande d’être responsables et d’avoir un amour maternel infini pour leurs enfants ; de l’autre côté, c’est l’instinct sexuel : les femmes subissent plus  au  moins  des  refoulements  de  leurs  désirs  sexuels,  elles  sont  obligées  d’être innocentes et passives à l’égard de la sexualité.  

参考文献(略)

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